Comédie en 3 actes de JC. Martineau

5h - 5f + 1 figurant en toute fin de pièce.

Un décor : le bar d’une petite auberge/pension de famille

Maurice, le mari persécuté : Joué par Patrick LEMACON
Gilbert, marin à la retraite :
Joué par Christian BINET
Claude, marin :
Joué par Stéphane RASCOL
Pauline, la patrone du bar :
Jouée par Marie-Claude BOSQUET
Gisèle, la femme de Maurice  : Jouée par Marie-Christine LEFEVRE
Mlle Crampon, la fidèle cliente
: Jouée par Martine HEURTEVENT
Anaïs, la nièce naïve de Pauline : Jouée par Chantal MAGDA
Arsène Pichon, parisien introverti en vacance : Joué par Christophe FARNY
Félix, truand en planque : Joué par Emmanuel ROUCHAUSSEE
Mme Pichon, mère autoritaire d'Arsène : Jouée par Denise COCHET
Le Comte Jeau Eudes Barnabé de Millefuites : Joué par Farid

Mise en scène par Louis RUBINSZTAJN
Régie Son & Lumières
par Franck BOURET
Décors
de Louis Rubinsztajn, Didier Lemaire, Yves & Franck BOURET
Musiques
composées par Didier Lemaire

Que la vie serait belle dans cette petite station estivale côtière entre Gilbert, Claude, Maurice et Pauline, la patronne de la petite pension de famille où tous les quatre se retrouvent pour la belote quotidienne et raconter allègrement des bobards aux premiers touristes. Que la vie serait belle si Gisèle, la femme de Maurice, dominatrice et sans concession, ne faisait mener à ce dernier une existence d’enfer et ne le traitait comme un moins que rien. Larguer les amarres ? Maurice, toujours amoureux, ne peut s’y résoudre. Que faire alors ? Il faut sauver le copain Maurice de la déprime, lui redorer son blason et le grandir aux yeux de sa femme en lui faisant accomplir une action d’éclat. Qu’à cela ne tienne ! Avec la complicité de Pauline, Gilbert et Claude, cagoulés et armés de faux révolvers, simulent un hold up dans la pension de famille où Maurice, en présence de sa femme, doit théoriquement et héroïquement les mettre en fuite. Le scénario est bien rôdé, ça doit fonctionner !

 

C’était sans compter sur Anaïs, une nièce un peu naïve que Pauline essaie de dégrossir et qui croit utile de s’en mêler ; sans compter aussi sur Arsène Pichon, un pauvre parisien, timide et introverti venu chercher le calme et la sérénité en ce lieu ; sans compter également sur sa mère possessive, partie à sa recherche et débarquant sans prévenir dans l’auberge ; sans compter encore sur Félix, un petit truand en planque ; sans compter non plus sur Mlle Crampon, une fidèle cliente de la pension, à laquelle Gilbert et Claude ont raconté des bobards et qui arrive, en plein hold up, une valise bourrée de cannabis à la main, et sans compter enfin sur la réaction inattendue de Gisèle.

 

Dès lors, ce qui ne devait être qu’une plaisanterie « à but humanitaire » vire rapidement à la plus joyeuse pagaille et pendant près de deux heures, ces dix personnages aux rôles très équilibrés vont occuper la scène de façon omniprésente et amener cette alerte comédie à une chûte pour le moins inattendue...

Mis à jour (Mardi, 22 Janvier 2013 12:47)